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Genèse de ce projet photo

Dans mon travail de photographe j’aime jouer sur les contrastes des matières.

Associer des matières délicates et douces comme la peau ou la soie à des matières rudes comme la pierre.

En regardant un reportage à la TV sur Muséum TV ( je ne peux que vous conseiller cette chaîne) j’ai eu envie de réaliser une séance dans laquelle mon modèle poserait sur un socle.

L’idée étant de transformer le corps d’un modèle en pièce de musée.

Restait un problème de taille – trouver le socle.

A la recherche du socle parfait.

Pour mon projet photo, il me fallait trouver un socle qui soit solide ( pour que mon modèle puisse poser dessus en toute sécurité ) et transportable en voiture.

J’ai tout de suite exclu le bois, car  c’est relativement lourd.

 j’ai alors pensé à acheter des plaques de polystyrène, à les découper, les coller et les recouvrir d’un papier autocollant faux marbre.  Mais le prix d’une plaque est relativement cher.

C’est en allant chercher un pied de tomates cerises dans un magasin que j’ai trouvé la solution.

Il y avait à disposition de la clientèle différente boîtes dont une grande boite en polystyrène pour transporter les reptiles. La vendeuse m’a très gentiment donné cette boite.

Comme la boite est creuse j’ai été obligé de la renforcer en fabriquant à l’intérieur un petit socle pour la consolider et m’assurer que le couvercle de la boite supporterait le poids d’un être humain.

Une fois mon petit bricolage réalisé j’ai recouvert l’ensemble d’un papier autocollant en faux marbre. 

Je savais que j’allais devoir en post-production, sous photoshop, améliorer le rendu du socle en marbre mais j’avais une base de travail sur laquelle m’appuyer.

La recherche d’un voile en soie ne me posa pas de problème puisque j’en ai à disposition pour mes séances grossesses, allaitements et maman/bébé

La séance et son déroulement :

La boite étant bien haute, avec une légère tendance à s’affaisser malgré mon bricolage, les premiers pas sur la boite ont été hésitants mais finalement c’est très solide.

Pour faire tenir le voile sur le corps du modèle sans que celle-ci n’est à le tenir et puisse bouger librement ses mains . Nous avons utilisé du collant double face ( une face sur la peau et l’autre sur le voile) pour le faire tenir.

Pendant une bonne partie de la séance nous avons, mon modèle et moi hésité entre utiliser le voile noir et le voile rose poudré. Chacun présentant son lot d’avantages et d’inconvénients.

Le voile noire contraste bien avec la peau blanche de mon modèle et il s’harmonise aves ses tatouages mais il présente le défaut majeur d’être noir sur un fond noir.

Le voile rose à l’avantage de contraster avec le fond mais il est d’une couleur qui vient en contradiction avec la gamme colorimétrique globale de l’image composée en grande partie de noir et de blanc. 

Finalement en post-prod j’ai saturé le rose du voile pour d’avantage le faire ressortir et régler ce problème.

J’ai demandé à Marie, de prendre des positions de corps parfois étranges et de bien accentuer les poses. 

Il est important de comprendre que la photo n’est pas la réalité mais une représentation en deux dimension d’un monde que nous voyons en trois dimensions.. Il est donc nécessaire d’accentuer les poses pour donner cet aspect 3D.

Le travail en post production :

N’étant pas totalement satisfait de mon socle en marbre j’ai décidé sous photoshop de le transformer en bloc de granit dans les tons roses pour que celui-ci s’accorde avec le rose du voile.

Je suis allé sur internet chercher différentes textures pour recouvrir mon socle- il m’a fallut au total deux textures différentes sur lesquels j’ai ajouté du grain numérique pour lui apporter de la texture et lui donner son coté brut.

Je suis venu retravailler la peau de mon modèle en supprimant notamment un léger coup de soleil sur le bras et en supprimant des petites coupures à cause de l’épilation..

J’ai aussi grâce à l’outil fluidité sous photoshop retravaillé le voile et le corps du modèles.

L’outil fluidité sour Photoshop est un outil magique qui va étendre les pixels et de modifier la structure d’un objet.  C’est l’outil qui dans l’esprit du grand public permet de faire maigrir un modèle ou de rendre plus volumineuse une poitrine.

Si, en théorie,  cela est faisable, la réalité beaucoup plus subtile. On ne modifie pas le corps on va chercher à peaufiner les détails. Par exemple, ici mon modèle est très fine. Pour cette série d’image c’est génial mais la contrepartie c’est que les os du coude sont un peu saillant.

Grace à l’outil fluidité je vais simplement très légèrement les arrondir. On parle d’un ou deux millimètres .. c’est infime mais l’image va en être grandement améliorer.

Je vais aussi par exemple creuser très légèrement la voute du pied…

La retouche est toujours une affaire de petits détails qui mis bout à bout vont diamétralement changer une image.

Voici un exemple d’une image avant et après retouches. Comme vous pouvez le voir c’est un travail d’orfèvre où chaque petit détail à son importance.

La galerie photo.

Je vous donne à présent à voir les photos retouchées.

Vous pouvez si vous le souhaitez acquérir les photos ( tirages limités en grand format) – N’hésitez pas à me contacter.

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Vous  découvrirez dans ma galerie projets artistiques d’autres images issues de différentes séries que j’ai pu réaliser ces dernières années.

Projets artistiques