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Je vais être honnête avec vous ( bon d’un autre coté je n’aime pas trop mentir.. sauf quand c’est absolument nécessaire) – je ne sais pas du tout quoi écrire où par quoi commencer pour vous présenter cette série d’images 

Je vais donc écrire un peu tout et n’importe quoi.. tout ce qui me passe par la tête au moment ou je rédige cet article.

Je ne sais pas quoi dire. D’une part je n’ai pas du tout envie de vous expliquer le pourquoi du comment de ces images. Je préfère mille fois que vous preniez le temps de vous construire votre propre explication en analysant l’image.

Faut-il expliquer une photo ?

C’est d’ailleurs une question intéressante. Un artiste ( je n’aime pas du tout ce mot.. en tout cas en ce qui me concerne) doit-il expliquer ou donner un titre à sa création. N’est-ce pas alors déjà guider la perception du spectateur ?

Ecologie et photographie, dissonance cognitive et vol

La création de cette série m’a demandé de fabriquer 50 bateaux en papier de couleurs différentes –

Je sais que vous aimez les chiffres.. Les grandes personnes aiment les chiffres ( c’est une référence au petit prince que j’ai découvert hier Je ne l’avais jamais lui avant pensant, à tort que c’était un livre pour enfant) 

J’ai été au moment de penser cette séance en dissonnance cognitive entre une partie de mon cerveau qui avait envie de créer cette série et mes convictions écologiques qui me disaient de ne pas gâcher du papier. Comme mon cerveau c’est un malin on est arrivés lui et moi à un compromis… 

Ce compromis porte le doux nom « d’exception artistique » et il veut que je sois vertueux chaque jour de ma vie en essayant au maximum de limiter mon emprunte carbone sauf quand il s’agit de créer des photos…

En plus, je ne l’ai pas acheté ce papier je l’ai volé à mon frère.. 🙂

Sans transition..

La construction des bateaux a nécessité que je fasse marcher mes deux mains gauches.. Parfois je me dis qu’à part la photo je suis quand même sacrément con..

Bon je vous l’avez dit.. Cet article allez partir dans tous les sens puisque je ne sais même pas qu’elle sera la phrase suivante et que je n’ai même pas l’intention de me relire… je vais trouver ce que j’écrit totalement sans intérêt et ne pas mettre l’article en ligne.. Et comme faire et mieux que parfait.. haut les coeurs. Nous allons le publier sans le relire.

Comment trouver des personnes pour poser ?

J’ai tout de suite trouvé mon modèle.. J’avais réalisé il y a quelques temps une séance grossesse pour une maman – ce jour là sa fille était présente.. 

Comme la maman aime mon travail, comme sa fille aime mon travail et comme j’aime travailler  avec eux c’est naturellement que nous avons fait la séance ensemble.. Et puis avouez que je n’aurais pas pu trouver meilleur modèle pour cette série.

La maman ne pouvant être présente le jour de la séance. c’est chez la mère de la maman qu’à eu lieu la séance.. Donc chez la grand mère de mon modèle qui est logiquement et juridiquement la maman de la maman pour qui j’avais fait une séance grossesse.. Je ne sais pas si vous suivez encore ou si je vous ai perdu.. XD

A noter que c’était la toute première séance de mon modèle.. 

Oui la gentillesse existe encore.

Bref tout ça pour dire que cette dame a été adorable – il faut croire que c’est génétique dans cette famille d’être des gens super gentils  et qu’ils pourraient écrire sur leur porte d’entrée «  ici on est gentil de génération en génération.. entrez sans frapper et veniez prendre un café »

La séance en elle même a durée un petit deux heures – le temps de tout installer, boire du café, papoter…

Merci à Victoria mon modèle d’avoir aidé le vieille homme que je deviens à porter mon matériel jusqu’à chez elle.

Non parce que ces gens sont adorables. Mais il faut croire que la gentillesse ça se mérite ! Pour allez à leur rencontre il faut monter trois étages d’un escalier étroit. Et comme il me faut trois allez retour pour transporter mon matériel de ma voiture à mon clients.. Je vous laisser faire les calculs.

Au feu les pompiers.. y a mon modèle qui brûle

La robe de nuit en question a déjà été utilisé pour deux séances avant.. Je l’avais acheté pour 12 euros et je l’avais trempé dans un bain de brou de noix pour lui donner un coté vintage.

J’aime bien travailler avec mais elle présente un gros défaut. Elle se froisse hyper facilement.

Et comme on se raconte un peu tout sur cet article de blog sans queue ni tête ( si tenté qu’un texte doit avoir une tête et une queue) – 

au tout début de la séance mon modèle a enfilé la robe de nuit. mais malgré le fait que je l’avais repassé la veille elle est encore bien froissée. J’ai du lui demander d’aller dans sa salle de bain, de se changer, de me la donner, de la défroisser au fer à vapeur, de nouveau l’enfiler et comme elle est un peu trop grande de la maintenant dans le dos à l’aide d’épingle à nourrice.

Au milieu de la séance. J’ai remarqué que , de nouveau la robe de nuit prenait de vilains plis et qu’il était temps de la défroisser de nouveau. Une personne intelligente aurait certainement demandé à Victoria de retourner dans la salle de bain, de se changer, de me donner la robe de la défroisser, de lui redonner, de remettre les épingles.

Mais en séance je suis un peu comme un chien fou et j’avais une idée de pose que je ne voulais pas perdre. En plus je ne suis pas une personne intelligente. Alors j’ai eu l’idée ( un peu con j’avoue) d’utiliser le fer à vapeur sur le bas de la robe de nuit en laissant le modèle dedans…

Résultat de tout ça une très légère brulure sur la peau de Victoria. 

Il y a les moldus et les photographes

La retouche de la séance m’a demandé pas mal de temps car début de la série je voulais lui donner un coté très pictural et il a donc notamment fallut que je mette des textures sur l’mage.

C’est la différence entre un photographe pro et les « moldus » de la photo que vous êtes.

Quand vous voyez votre petit lulu ( mettez le nom de votre progéniture) jouer avec une boite en carton vous êtes tout fifou de voir ce spectacle merveilleux et incroyable et il vous faut au plus vite capturer à l’aide de votre téléphone cette incroyable scène de vie pour la diffuser sur Facebook. C’est donc un acte totalement spontanée qui n’a pour but que de capturer le réel et d’en garder trace.

Quand vous êtes photographe pro. Vous avez une conception plus intellectuelle de la photo.. 

  1. Qu’est ce que je veux dire
  2. Comment je vais le dire
  3. Sur quel support ?

Pas étonnant que j’ai aussi souvent mal au crâne 

Aussi quand vous contactez un photographe pour une séance. Ne soyez pas étonné si il vous pose des tas de questions.. Ce n’est pas pour vous embêter mais pour mieux comprendre vos besoins… Et puis soyez gentil avec lui.. Vous voyez bien qu’il n’est pas bien malin..:-)

Conclusion

Voilà je crois avoir écrit un texte suffisamment long pour que l’algorithme google référence cet article 

Je résume. Dans cet article nous avons parlé 

  • J’ai l’angoisse de la page blanche
  • Dans ce monde y a encore des gens gentils 
  • Un fer vapeur ça peut bruler
  • Il est important de savoir ce que l’on va faire avant de le faire
  • De harry potters
  • Du petit prince
  • Je suis un peu con quand même
  • De faire gaffe à la planète
  • Je suis vieux
  • La photo c’est quand même beau – çà rapproche les gens .

Bon je vous laisse avec les photos de la séance…

Un énorme merci aux personnes qui auront le courage de tout lire – soit vous avez du courage !  soit vous n’avez pas de vie.. C’est aussi une possibilité… ça va je rigole.. Pfuuu on peut pu rien dire 

PS.. Et après je vous laisse. Je vais faire exprès de ne pas me relire afin de ne pas perdre en spontanéité..Donc désolé pour les éventuels fautes de grammaires, orthographes, syntaxes, les maladresses, les redites, les non dits et les « j’aurais du le dire »… 

ET LES PHOTOS.. ON VA LES VOIR QUAND…

Voilà ça arrive !